01 février, 2011

Les mardis grand-mères: le service de mon temps

Eulamondieu, de mon temps, ca se passait pas comme ca. On était bien reçu, bien servi, avec considération. Maintenant, on est que des numéros, et si on ne vérifie pas soi-même, on se fait facilement abuser.
Et quand on fait entendre sa voix, on essaye de vous dissuader de faire suivre avec de la paperasserie lourde et inutile qui rien qu'a l'idée du stress, de la perte de temps et d'énergie, vous donne envie de laisser tomber, shoganai attitude japonaise, (ou française parfois). Du coup, vu que personne ne va jusqu'au bout de la ralouillerie, les abus ou l'inattention/travail mal-fait augmentent et on peut rien dire.

Le service postal, qui n'a pas a en redire la dessus?
Petite histoire: J'ai envoyé un zoli colis a mes petits-enfants (comprendre parents, nièces et soeurs) un peu en retard mais pour Noël. Au Japon, au choix, envoi classique par avion, ou en EMS, colis suivi, jumeau du Chronopost. Va savoir Charles, pourquoi le EMS est moins cher que l'envoi classique non-suivi pour un colis de 6 kg. Ca revient tout de même a environ 60 euros l'envoi, parfois le contenu est moins cher que l'envoi.
2 semaines plus tard, maman n'a rien reçu. Quelques aller-retour a la poste plus tard, on apprend que le colis est de retour vers le Japon pour cause d'adresse inconnue ou destinataire inconnu a l'adresse indiquée.
Chose absolument fausse après vérification avec ma moman!

Bonne nouvelle: je n'ai pas a payer les frais de rapatriement.
Mauvaise nouvelle: Pour pouvoir renvoyer la bête sans frais, car pas ma faute, ils doivent d'abord enquêter et vérifier que l'adresse soit-disant erronée ne l'est pas. Vérification heureusement gratuite, mais qui va prendre 1 mois et demi.  Si je désire entre-temps envoyer mon colis, je dois repayer les 6000 yen, et au résultat de l'enquête, un seul envoi me sera facture si en ma faveur. Donc, j'ai pas le choix que d'attendre le résultat d'enquête, paperasserie, longue, chiante qui te donne envie (et je pense que c'est le but) de payer finalement et laisser tomber.

Pas grave, mais râlant, perte de temps, et désolée pour mes nièces qui doivent penser que je suis une bien mauvaise tata.

Dans le même genre, l'ANPE japonaise qui 1 mois plus tard ne m'a toujours pas versée mon allocation, cause mon nom en écriture katakana (un des alphabets nippon) a été improvisée par un con et que du coup ne colle pas avec mon nom inscrit sur mon compte bancaire et du coup refuse de me faire le virement.
Un employé me harcèle depuis au téléphone dans un language japonais alambiqué et incompréhensible de rallonges a mourir de politesse, me demandant de téléphoner a ma banque pour confirmer mon identité? (je comprends pas la) Je l'envoie gentiment bouler en lui disant de vérifier les papier que j'ai rempli (Ca c'etait vendredi dernier), et a bout de nerf que c'est a lui de se démerder avec ma banque et lui dit que je viendrais en personne dans son bureau aujourd'hui pour qu'on règle le problème ensemble. (Ca c'etait hier)
Ce gentil mossieur me rappelle ce matin pour me dire que finalement pas besoin de venir, il a téléphoné a ma banque et y a pas de soucis.
Voila, mon petit canard, avec un peu de travail et d'utilisation de neurones on y arrive!
Ou alors c'est le ton de ma voix hier au téléphone qui lui a file la petoche. Forcement moins sympa que vendredi dernier.

3 commentaires:

WZVAMXHUR a dit…

A l'ANPE japonaise, ce sont des "cons" pour une faute d'orthographe.

Par contre, aucun commentaire desobligeant pour la poste francaise qui ne s'est visiblement meme pas fatiguee a faire parvenir le colis a destination...

Jessica a dit…

C'est le chien a trois pattes qui fait peur au facteur et a tout le quartier. Hihi.

Fuji a dit…

Peut-etre bien ma chere Jessica.